Sculptée dans un marbre de Carrare, elle incarne l’alliance parfaite entre élégance et raffinement dans le style Art déco. Observez le bois finement sculpté, admirez les roses délicatement ciselées, ou encore les motifs géométriques de la mosaïque. Soutenant cette splendeur, le ciborium s’élève, porté par des colonnes aux chapiteaux et bases de bronze doré. Au sommet, l’abat-voix, en bois rehaussé de bleu et d’or, couronne l’ensemble d’une touche de lumière. Quatre anges en cuivre doré veillent sur ce lieu sacré, ajoutant à son éclat une dimension presque céleste. Notre chaire est importante à notre Basilique comme la Joconde l’est pour le Louvre.

Au fond de la Basilique, ne manquez pas la fameuse statue de la Vierge à l’enfant en pierre polychrome, datant du XIVe et représentant la vierge trouvée
miraculeusement au XIe siècle par le berger et sa brebis.
Empruntez le petit escalier et la toucher, vous porterez chance !
On raconte aussi qu'on l'avait enfermée dans un lieu sûr juste après sa trouvaille et que lorsqu'une personne voulait la montrer à une autre, elle disparaissait à plusieurs reprises. Tout le monde partait à sa recherche et on la retrouvait toujours près de la rivière Ancre.
C'est pour cela aussi que l'architecte a fait le choix de construire la Basilique sur la rivière Ancre, pour que la statue s'y plaise.
Construire un tel édifice au-dessus de l’eau représentait, à l’époque, un défi technique déterminant.
L’ouvrage permettait en effet de préserver le cours naturel de l'eau en maintenant son écoulement en dessous de la structure.
Admirer l’élégance et la féminité de la statue de Sainte Thérèse, ses lignes géométriques et épurées typiques de l’Art déco.
Derrière elle, une sublime mosaïque représente les roses du Paradis, le parfum de la Sainteté. C'est une oeuvre que l'on doit à la sculptrice Anne-Marie Roux.
Sainte Thérèse de Lisieux, connue pour sa spiritualité simple et profonde, a marqué l’histoire par son message d’amour et de confiance en Dieu. Malgré une vie brève (elle meurt à 24 ans), son influence reste déterminante, notamment à travers son autobiographie, Histoire d’une âme, où elle décrit sa "petite voie" : accomplir chaque geste avec amour, même les plus modestes.
Un symbole fort de sa spiritualité est lié aux roses. Peu avant sa mort, elle aurait promis : "Je ferai tomber une pluie de roses" – une métaphore pour signifier qu’elle intercéderait depuis le ciel par des grâces et des signes de tendresse divine. Aujourd’hui encore, les roses sont associées à ses miracles et à son héritage, rappelant que la sainteté se vit dans l’humilité et la persévérance.
Son histoire, à la fois intime et universelle, continue d’inspirer ceux qui cherchent un sens à leur engagement, qu’il soit spirituel ou professionnel. Une leçon d’espoir et d’action discrète, mais transformante.
Jeanne d’Arc occupe une place déterminante dans le patrimoine culturel et religieux français, ce qui explique sa représentation fréquente dans les églises. Son rôle historique lors de la guerre de Cent Ans, marqué par son engagement pour la libération du royaume, en ont fait une figure emblématique de la foi et de l’identité nationale.
Oeuvre de la sculptrice Anne-Marie Roux , elle fait face à la statue de Ste Thérèse. Elle est également de style très Art Déco, très épurée, aux formes géométriques mais à la fois très féminine, sans son armure et avec les flammes dans la mosaïque.
Anne-Marie Roux, figure déterminante de la sculpture contemporaine est reconnue pour son œuvre à la fois audacieuse et raffinée. Formée aux techniques traditionnelles, elle a su développer un style singulier, mêlant rigueur formelle et sensibilité poétique. Son travail, exposé dans de nombreux lieux culturels, témoigne d’un engagement artistique profond et d’une maîtrise technique remarquable. Elle incarne ainsi une approche exigeante et inspirante de la création sculpturale.
Edmond Duthoit est le 1er architecte de la Basilique en 1885.
Sur ce médaillon en pierre, sur fonds de mosaïque dorée, on y trouve son nom et en dessous celui de son fils à qui l'on doit la deuxième Basilique.
Edmond Duthoit est originaire d’Amiens, d’une famille de travailleurs de la pierre dont les membres les plus connus sont les « frères Duthoit » : Louis (son oncle) et Aimé (son père).
Durant son enfance, il voyage en Afrique du Nord et au Moyen-orient où il découvre l’art mauresque.
À partir de 1861, il réalise différentes missions en Orient et devient architecte en chef des monuments historiques d’Algérie en 1880.
Les teintes éclatantes de la basilique sont intimement inspirées par son passage en Algérie.
Le coq en mosaïques, très joli et brillant, rénové récemment grâce au loto du Patrimoine de Stéphanne Berne, grand présenteur de programmes télévisés autour de l'Histoire.

La Charpente en bois aux couleurs multiples et décoré, de 1929.
Chaque caisson illustre une invocation des litanies de la Vierge Marie.
